Rosette Poletti : l’inachevé fait partie de notre monde

“Accepter de vivre avec l’inachevé, c’est accepter son humanité”. C’est par ces mots que Rosette Poletti a invité les adhérents d’Albatros présents le 5 juin à réfléchir sur ” l’être humain confronté à la finitude”.
Il s’agit de prendre conscience que tout, absolument tout, a une fin.
D’où la nécessité de “fermer la boucle” pour
-trouver des réponses ou accepter le mystère
– éviter d’être en deuil à perpétuité
– cesser de faire payer à l’autre
– éviter de répéter les scénarios à l’infini.

 

Les réponses, on peut les trouver en soi, dans la généalogie, on peut aussi transformer les ‘pourquoi’ en ‘pour quoi’.
Dans le deuil, il faut vivre ses émotions, pleurer s’il le faut, écrire des lettres qu’on brûle… “Nous sommes responsables de ce que nous faisons avec ce qu’on nous a fait”: il faut lâcher prise, ou pardonner, tourner la page, afin de ne pas faire payer à l’autre. Et pour ne pas répéter les scénarios à l’infini, il faut essayer d’identifier ses programmations et en sortir, faire un travail de développement personnel, développer sa spiritualité…

Accepter ce qui ‘est’ n’est pas synonyme de passivité et de lâcheté, mais de lucidité et de courage. Rosette Poletti a terminé son exposé en proposant des pistes de réflexion: “A la fin de la vie, trois points sont importants:
– combien nous avons aimé
– avec quelle bienveillance pour les autres nous avons vécu- avec quelle grâce nous avons pu lâcher prise de ce qui ne nous était pas destiné.

Mme Poletti a ensuite donné la parole aux participants, et les a écoutés attentivement et avec beaucoup de bienveillance.

Cette enrichissante soirée a été suivie le lendemain par des travaux en ateliers.

 

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